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Le Tour du Manque

En manque d'inspiration pour la maison : le voyage la solution de nos deux spécialistes

Aujourd'hui notre interview voyage sera sur le thème de l'inspiration architecturale et l'habitat. Nous avons rencontrer deux spécialistes de la maison qui vous dévoilent leurs secrets. L'un est architecte : Yann Frédéric Marie et l'autre Carl Eric Marie travaille dans l’ingénierie et propose des solutions durables pour vos maisons. Ces deux entrepreneurs ne manquent pas de ressources et nous explique l'importance du voyage dans leur  vision du monde et comment ce dernier est un moteur pour lutter contre le manque d'inspiration.

C'est parti pour notre folle interview :

  1. En quoi le fait de voyager est important pour ton métier ?

CEM : Professionnellement, les voyages sont essentiels dans tous les aspects de notre activité, dans un premier temps pour notre développement économique : prospection clients (UE), signature de contrats, participation aux conférences et salons.

Également pour notre bonne compréhension des problématiques - Tous les bâtiments construits sur la planète constituent une réponses à des contraintes imposées à la fois : 

  • par leur environnement proche, qu'il n'est possible de réellement appréhender sans se rendre en personne sur site, et sans y séjourner pour s'en imprégner
  • par des facteurs humains : (besoins, psychologie, fiscalité, réglementation, financement...) tout aussi théoriques et difficilement caractérisables sans déplacement et séjour sur site
  • et bien entendu par les lois fondamentales de l'univers (essentiellement  gravité et l'électromagnétique) qui nous rappellent d'ailleurs que  le déplacement d'un masse d'un point A à un point B que constitue un voyage requiert de l'énergie.
  • pour l'innovation qui nécessite l'ouverture d'esprit, les rencontres et les découvertes inhérentes aux voyages
  • pour notre empreinte carbone : les voyages constituent l'essentiel de l'empreinte carbone de notre activité. Leur gestion dans une approche d'efficacité et d'efficience constitue un impératif

YFM : C est important pour renouveler ce que j'aime, dans mon métier d’architecte. En voyant des bâtiments, des lieux des usages différents de ceux qu'on peut voir en France. En étudiant les villes, les architectes, les urbanistes, les artistes de mes destinations je m'enrichis beaucoup. Cela change mon regard sur certaines choses et me permet de faire évoluer mon travail.

2- Est-ce que tu t’inspire beaucoup des technologies des autres pays ?

YFM : Sur l'aspect technologique nous sommes assez bien pourvus en France. En ce qui concerne le bâtiment, je regarde les nouveaux matériaux, les technologies de l'image, la domotique, les technologies environnementales !

CEM : Comme ATARA est une société d'ingénieurs qui développe des applications d'aide à la conception de bâtiments performants. Plus que les technologies étrangères à proprement parler, l'analyse des contraintes locales , des moyens à disposition, de ceux mis en oeuvre, et des raisons pour lesquels ils ont été employés constitue une source d'inspiration majeure. 

3- Quel est ton plus beau souvenir de voyage ?

CEM : Je ne sais pas quel est mon meilleur souvenir de voyage, mais je connais le meilleur souvenir de tous mes voyages : c'est ce moment, quand tu passes le pied dans l'étrier, que tu entends le cuir de ta selle craquer, que tu sens ton cheval, son odeur, son attention, son impatience. C'est quand tu tournes le regard vers ceux qui t'accompagnent, et au loin, vers où tu pars. Quelqu’un dit :  "on y va ..." et tout commence.

Ca fonctionne aussi avec l'avion, infiniment plus pratique que le cheval quand il s'agit de voyager. Mais les incontournables über, hubs et passerelles d'embarquement rendent l'exercice de style un peu plus compliqué.

YFM : Pour l'architecture, la première fois à New-York : Une vraie émotion et pour l'urbanisme la première fois à Tokyo : Un choc urbain !

4- Et quel est ton pire souvenir de voyage, le moment le plus manque de pot ?

YFM : La pire des choses est de faire un voyage trop vite car on ne s'imprégne de rien. Le pire souvenir que j'ai n'est pas lié à un voyage mais au transport pour faire ce voyage et en particulier un atterrissage en plein orage : 20 minutes d'angoisse à être durement secoué !  

CEM :  A l'époque les téléphones portables pesaient 3 bons kilos, internet n'existait pas, et encore moins google, trip advisor ou les prévisions météo à 15 jours… Cela ne rendait pas toujours les voyages évidents… Sinon je dirais… Un week-end à Florence malencontreusement programmé en pleine semaine de Pâques sans avoir réellement conscience de ce que cette fête représentait pour de fervents catholiques. Tout était fermé : les musés, les expos, les commerces, la grande majorité des restaurant et même la cathédrale Santa Maria.  Les conditions climatiques allaient de paire, tempête de pluie et de vents.  Pourtant, au milieu de ces rues désertes et glaciales, j'ai le souvenir d'une robe d'un rouge magnétique comme je n'en ai plus jamais vu, exposée comme un tableau au centre d'une petite échoppe, et qui reste gravé dans ma mémoire.

Voila notre petit interview est désormais fini, nous les remercions d'avoir échangé avec nous et nous vous invitons à embrasser le voyage comme ces derniers !

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